La Délicatesse

8e roman de David Foenkinos (2009)

« François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, ça serait parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse…
– Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie.
Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité. »

Il passait par là, elle l’avait embrassé sans réfléchir. Maintenant, elle se demande si elle a bien fait. C’est l’histoire d’une femme qui va être surprise par un homme. Réellement surprise.

La délicatesse a obtenu dix prix littéraires et a été traduit dans plus de quinze langues. Il a été adapté au cinéma par David et Stéphane Foenkinos en 2011, avec Audrey Tautou et François Damiens.

 

La presse en parle

  • « Ce roman tient surtout par le ton et l’ambiance que fait naître l’auteur. Ce ton est unique. Pour résumer, c’est un peu comme si Alain Souchon avait mis en musique ce récit ou comme si Woody Allen avait plongé sa caméra dans cette entreprise suédoise. Foenkinos a réussi une mission impossible: faire sourire et réfléchir avec un roman sentimental. Ses dialogues, comme les situations, sont savoureux… et délicats. » [Le Figaro]
  • « Un baiser qui change tout” David Foenkinos décrit avec subtilité le destin d’une veuve audacieuse. […] L’auteur réussit là comme jamais l’alchimie du grave et du léger, du drame et de l’espérance. » [L’Express]
  • « L’art de l’écrivain est d’attraper un bout de la vie des autres, de le faire sien et, à la suite d’une alchimie toute personnelle, d’en réaliser une succession de lignes et de pages disposées de telle façon qu’on ne parvient plus à lâcher l’ouvrage jusqu’à sa fin. Et c’est ainsi qu’on lit « la délicatesse ». […] Tout est écrit sur un ton enjoué et décalé, où lorsque l’on vient de pleurer, on ferait mieux d’en rire. » [Le Monde]