L’Embellie

Auður Ava Ólafsdóttir (2012)

C’est la belle histoire d’une femme libre et d’un enfant prêté, le temps d’une équipée hivernale autour de l’Islande.

En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu’à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme presque sourd et affublé de grosses loupes en guise de lunettes.

Avec un humour fantasque et une drôlerie décapante, l’Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation cocasse, de plus en plus attentive, émouvante entre la voyageuse et son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre de prendre les péripéties de la vie, et de la vie amoureuse, sur fond de blessure originelle. Et l’on se glisse dans l’Embellie avec le même bonheur immense que dans Rosa candida, en une sorte d’exultation complice qui ne nous quitte plus.

À sa manière si singulière, sobre, irrésistible, Auður Ava Ólafsdóttir poursuit, d’un roman à l’autre, du Rouge vif de la rhubarbe à Rosa candida, une œuvre d’une grande finesse. Encensé par la presse lors de sa parution, Ör, son dernier roman, a valu à son auteur l’Íslensku bókmenntaverðlaunin, le plus prestigieux prix littéraire d’Islande. Ce roman est une merveille de grâce, d’humour et d’humanité, une trêve dans le bruit du monde.

 

La presse conquise

• « Dans ce roman de la maternité par hasard, tout s’ajuste exactement. L’équilibre, le jeu des échos, est toujours parfait. Pour mieux troubler son lecteur. » – Nils C. Ahl, Le Monde

• « Dans ce roman d’un voyage autour de l’Islande effectué par une jeune femme et l’enfant qu’une amie malade lui confie, on reconnaîtra la générosité de sentiment et la cocasserie poétique qui rendent si délectable le style Ólafsdóttir. » – Didier Jacob, Le Nouvel Observateur

• « L’islandaise Auður Ava Ólafsdóttir […] confirme avec cette Embellie son goût pour les voyages initiatiques sous le signe du hasard et de la chance, et sa tendresse pour des personnages un peu à côté de leur vie, prenant tout avec une dose d’humour fataliste. » – Véronique Rossignol, Livres Hebdo