Un jour ce sera vide est un sublime roman sur la construction de soi. Hugo Lindenberg explore l’enfance, ses éblouissements, ses vicissitudes, ce qu’elle laisse en nous de schémas de pensées, de peurs incontrôlables, des regards que l’on porte sur soi et les autres.
Ce roman est aussi une histoire d’amitié. Deux jeunes garçons se rencontrent sur une plage de Normandie, durant l’été. C’est le coup de foudre. Cet Autre, Baptiste, c’est le plein, le tout, l’aveuglant soleil de midi, l’exact contraire du narrateur, son négatif sublime.
Comment conserver l’amitié spontanée et authentique une fois qu’on entre dans l’intimité de l’autre, cette intimité qui dit tout de ce que l’on est, d’où l’on vient, qui révèle les failles que nous voudrions cacher ? Comment grandir quand on porte le poids d’une famille trop lourd à porter ?
Hugo Lindenberg, avec une plume sensible et juste, raconte ces moments décisifs de la vie, entre ombres et lumière.
“La vérité c’est que j’absorbais tout ce que je pouvais jusqu’à devenir l’air autour d’eux, jusqu’à être aspiré dans leurs poumons, puis recraché, puis aspiré encore pour saisir l’essence même de leur bonheur. J’aurais bu leur sang si ça m’avait permis de comprendre ce que c’est que d’avoir une famille comme les autres.
“Un jour ce sera vide, Hugo Lindenberg
Christian Bourgeois Éditeur.
Dans la sélection du prix Summer 2020, Fête du livre de Bron.
Prix Le Temps retrouvé 2020.
Prix littéraire de la ville de Caen.
Prix Livre Inter 2021.
Prix Françoise Sagan 2021.